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L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC)



150 000 accidents vasculaires cérébraux se produisent chaque année, soit un toutes les quatre minutes. L'AVC est une urgence absolue : il faut agir vite car passé un certain délai, les dommages sont souvent irréversibles.


Pour agir le plus rapidement possible, il convient de reconnaître les symptômes de l'AVC. Les signes qui doivent alerter :

- un engourdissement, une faiblesse ou une paralysie d'apparition brutale

d'une moitié du corps, d'un bras, d'une jambe ou du visage

- des difficultés à parler

- une diminution brutale de la vision d'un oeil

- des troubles de l'équilibre, de la marche

- un fort mal de tête soudain et sans cause connue.​

Ces symptômes doivent absolument alerter, même s'ils sont brefs et diminuent progressivement en quelques minutes.

Il ne faut surtout pas mésestimer ces différents signes avant-coureurs.


Les AVC sont des affections très graves puisqu'un quart des patients décède (+ de 32 000 morts par an en France). Si un de ces symptômes apparaît brutalement, il ne faut pas hésiter à appeler le 15.


L'AVC est l'une des principales causes de mortalité en France, et la première cause de handicap acquis de l'adulte.

Parce qu'il provoque des séquelles neurologiques parfois très invalidantes, il est primordial d'en reconnaître les symptômes.


Une prise en charge précoce peut cependant éviter les complications et en limiter les séquelles.




Qu'est-ce que l'AVC


Il s'agit d'un arrêt de la circulation du sang dans une partie du cerveau.


Le cerveau reçoit 15% du débit cardiaque et consomme environ 20% des apports en oxygène. Pour répondre à cette demande, il est doté d'un réseau vasculaire très complexe.


Les gros vaisseaux se ramifient de plus en plus pour irriguer chaque zone du tissu cérébral.


Le sang oxygéné arrive du coeur par les carotides et les artères vertébrales puis une fois la distribution terminée, les déchets rejoignent la circulation veineuse par les veines jugulaires.


Quand tout va bien, ce réseau vasculaire régule les échanges et protège le cerveau en cas de manque d'oxygène ou de lésion tissulaire.


Mais le système n'est, hélas, pas à toute épreuve.

Si la paroi d'un vaisseau sanguin est fragilisée, elle peut se dilater localement et former ce que l'on appelle un anévrisme. ​


Autre situation : un vaisseau est obstrué par un caillot sanguin, une thrombose ou par une plaque d'athérome, la zone du cerveau irriguée par ce vaisseau manque alors d'oxygène et les cellules nerveuses meurent, c'est l'AVC ischémique.

Différents troubles neurologiques apparaissent en fonction de la zone du cerveau qui souffre. Il est donc crucial d'intervenir rapidement.



Des moyens pour limiter les risques d'AVC


La Prévention doit permettre de sensibiliser les personnes sur les moyens de limiter les facteurs de risque. Pour y parvenir, six défis sont à relever :


- Connaître ses facteurs de risque personnels (hypertension artérielle, diabète, tension artérielle, diabète, cholestérol sanguin élevé)


- Etre physiquement actif et faire de l'exercice régulièrement


- Eviter l'obésité en gardant une alimentation saine


- Limiter sa consommation d'alcool


- Eviter la fumée de cigarette. Si vous fumez, il est conseillé d'arrêter

rapidement


- Apprendre à reconnaître les signes avant-coureurs d'un AVC et savoir comment agir.​​


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