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SANTÉ RÉUNION
Différences
entre médecines alternatives
et complémentaires
Les médecines complémentaires
- Les médecines complémentaires, comme par exemple la relaxation, le yoga, le tai chi, l'homéopathie, l'acupuncture, les massages etc, sont des traitements qui peuvent aider les patients à mieux supporter les traitements qui présentent assez souvent des effets secondaires.
- Ces traitements participent à une meilleure prise en charge, à aider les patients à vivre avec cette pathologie, à se détendre (et donc à atténuer les effets de l'anxiété et du stress générés par les traitements), à communiquer, à bouger et à ne pas rester isoler, focalisé sur sa maladie.
- Ces médecines sont complémentaires aux traitements « standards », « classiques » conseillés par des équipes pluridisciplinaires et qui ont fait la preuve d'une certaine efficacité.
- Ces traitements complémentaires ne doivent pas mettre en danger la vie des malades, mais au contraire les aider à mieux vivre avec le cancer.
Les médecines alternatives
Elles ont de plus en plus de succès, y compris auprès des médecins traditionnels.
- La Naturopathie (dont la Phytothérapie, l'Aromathérapie...), la Sophrologie, l'Ergothérapie, l'Homéopathie, Médecines traditionnelles chinoise et ayurvédique, l'Acupuncture, font partie des médecines alternatives.
- Les traitements alternatifs sont souvent prescrits par des « professionnels » n'exerçant pas dans le circuit médical "classique".
- Contrairement aux médecines dites "complémentaires", ces traitements sont souvent prescrits en remplacement des traitements classiques.
- Ces traitements, n'ayant pas toujours "d'accréditation scientifique classique", sont souvent considérés par leurs prescripteurs comme derniers recours, ou seuls traitements pouvant soulager et être efficaces.
Pourquoi ces médecines ont elles autant de succès?
Une écoute parfois insuffisante du personnel soignant
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Les malades éprouvent souvent des difficultés à exprimer leur mal-être, leurs souffrances et les difficultés qu'ils rencontrent quotidiennement auprès du personnel soignant, qui par manque de temps le plus souvent ou par insuffisance de formation, ne peuvent leur apporter une écoute adéquate.
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Malgré de nombreux efforts, notamment dans l'annonce du diagnostic, les patients sont encore trop souvent seuls et désemparés face à la maladie.
Des soins plus « doux », moins agressifs, plus naturels
La majorité des patients sont attirés par des traitements naturels qui, si utilisés correctement et toujours sous conseil d'un professionnel, sont exemptes d'effets secondaires indésirables.
Une participation plus active des malades
Avec ces traitements, les patients se sentent plus impliqués dans le traitement de leur maladie, et ont pleinement conscience de faire partie intégrante du processus naturel de guérison.
L'inquiétude vis à vis des traitements classiques
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Les échecs de certains traitements et l'absence de guérison définitive inquiète, de manière légitime, les malades.
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Les malades se tournent alors vers des techniques plus naturelles, douces et plus humaines.
Conseils avant de prendre certains traitements
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Ne pas arrêter les traitements proposés par l'équipe allopathique qui vous prend en charge
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En parler avec son médecin : Les médecins sont de plus en plus formés, ou du moins au fait des avantages des médecines naturelles pour leurs patients, lesquels doivent toujours les tenir au fait de nouveaux traitements - même naturels - entrepris et ce afin d'éviter toute interaction médicamenteuse indésirable.
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N'achetez pas sur internet, et attendez plusieurs consultations "réelles" pour vous forger une opinion sur tel traitement ou nouvelle thérapie envisagés.
Quelle attitude les médecins doivent-ils adopter ?
- Le corps médical ne doit pas écarter systématiquement ces médecines naturelles qui peuvent aider et soulager les malades s'ils sont bien encadrés.
- Le médecin doit avant tout conseiller au patient de ne pas arrêter les traitements antérieurement décidés par l'équipe médicale.
La complémentarité des médecines modernes et traditionnelles est suffisante pour pouvoir envisager, dans la plupart des cas de cancers, une symbiose des deux types de thérapies
de façon constructive et suivie.