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L'olivier (Olea europea) appartient comme le frêne à la fmille des Oleacées, où se rencontrent beaucoup d'arbustes dont les espèces très répandues des lilas, troènes et forsythias.

 

Le litoral méditerranéen reste son lieu d'élection bien qu'il y ait subi une forte régression, concurrencé par une vigne plis rentable.

 

La Nature, qui fait croître l'arbre avec parcimonie, le comble de largesses dans sa vieillesse.  Il peut vivre plus de 1000 ans, dressant un tronc d'ascète, creux et noueux.  Les froids de nos régions ne lui prêtent pas tant d'espérance.

 

Exigeant lumière, chaleur, sol sec, léger mais profond, il atteind jusqu'à 10 mètres de hauteur.

 

Le tronc, épais, tortueux, porte une écorce lisse et grise qui fonce et s'écaille avec l'âge.

 

Les feuilles, ovales, allongées, aux bords roulés et au court pétiole, sont gris vert, avec un envers écailleux et argenté.  

Coriaces, elles sont très persistantes.

 

Les fleurs paraissent en petits groupes hermaphrodites, blanches et odorantes.  Le fruit est, pour le commun, sans mystère : une drupe ovoïde, dure, lisse et verte, noircissant à mâturité, dans laquelle un noyau renferme la graine.

Olivier

 

(Latin : Olea europea)

Petite histoire :

 

L'olivier a son oiseau particulier, la colombe, qui n'est d'ailleurs rien d(autre qu'un pigeon. 

 

Les gourmands dans leurs cuisine, n'en voulant rien savoir, l'accomodent aux petits pois.

 

Car le volatile d'Aphrodite a la chair bien trop douce pour goûter les fruits amers de l'arbre d'Athéna.  C'est dans l'Acropole d'Athènes que la fille de Zeus planta le premier olivier.  L'Egypte et l'Asie Mineure le cultivaient depuis fort longtemps.

 

Mais Hérodote rapporte, cinq sièces avant notre ère, qu'il n'était pas d'autre lieu en Grèce ou il poussât.

 

L'arbre, s'y étant bientôt répandu, gagna bientôt l'Italie, d'où les Romains le transportèrent à travers leurs conquêtes jusqu'en Angleterre.

 

On sait qu'au VIème siècle avant notre ère, sous le règne de Tarquin l'Ancien, Rome ignorait l'olivier.

 

Deux cents ans plus tard, Théophraste affirmait qu'il ne pouvait croître à plus de cinquante kilomètres de la mer, comme si son bois devait sentir le sel.

 

Et Pline écrivait au Ier siècle qu'il prospérait par-delà les Alpes, jusqu'au milieu des Gaules et de l'Espagne.

 

Mais la Provence n'attendit pas l'invasion pour manger des olives.  Les Phocéens y avait introduit l'olivier six siècles auparavant.

 

Les Romains le consacraient à Jupiter et à Minerve.  Et si la massur du dieu des dieux était de chêne, celle d'Héraclès était d'oléastre.

 

Les grecs avaient dédié l'arbre sauvage à Héraclès, dans la tradition des Dactyles, parce qu'ayant créé les Jeux, il l'avait rapporté à Olympie depuis les îles Hyper-boréennes.

 

Selon certains, il en couronna le premier vainqueur de la course à pieds, quand d'autres soutiennent que ses feuilles n'honorèrentles champions qu'à la VIIème olympiade, supplantant alors la branche de pommier.

 

Les anciens prenaient pour un mauvais présage le fait qu'un olivier domestique redevint sauvage.

 

Et la légende rapporte que quand Xerxès, roi des Perses, envahit la phrygie, un platane se changeat en olivier à Laodicée.

 

Ce rôle funeste ne sied guère à l'olivier, symbole de Paix, de Fécondité et de Victoire.

 

Chez les chrétiens, bien que jésus fut livré par Judas au mont des Oliviers, il figure l'immortalité et la résurrection, partageant avec le cède les honneurs légendaires de la Croix.

 

Salomon, à l'entrée de la chambre sacrée du Temple de Jérusalem, mit des battants en olivier sculpté de palmes, de fleurs et de chérubins.

 

Et la Bible raconte qu'au 47ème jour, la colombe revint vers l'Arche avec un rameau d'olivier, en faisant ainsi le happy end du déluge.

 

L'olivier symbolisa la pureté, voire la chasteté.

 

Certains pensaient jadis qu'il ne pouvait abondamment fructifier que s'il était planté par des personnes vierges, le fruit vert haïssant la luxure.  D'autres, pourtant, le virent comme favorisant la fécondité et l'humeur génésique.

 

La médecine prisait ses feuilles pour ses vertus toniques et fébrifuges.  Elles sont souveraines contre l'hypertension.

 

Mais c'est son huile qui fit sa prospérité et sa réputation.  Ni le saint chrême ni la cuisine provençale ne sauraient plus jamais s'en passer.

 

Dans l'Antiquité, les athlètes s'en enduisaient le corps, comme les gens après le bain.

 

Elle servait à soigner la gueule de bois.  On en fit encore du savon, de la lumière en la brûlant dans les lampes, un lubrifiant pour l'industrie.  Et qui, aujourd'hui, n'en met pas dans ces salades?

 

Les anciens prisaient son bois pour sa dureté.  Compact, lourd, dur, se polissant à merveille, il est un matériau précieux pour le sculpteur et l'ébéniste.  

 

 

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