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C'est une forêt de feuillus - chênes et hêtres principalement - avec des peuplements de résineux soit en inclusion après des coupes à blanc, soit sur la périphérie marquant une transition avec la lande, en l'occurence vers l'Ouest dans le secteur de Tréhorenteuc et du Val sans Retour, ravagé par plusieurs incendies en particulier en 1976, qui fut une année de grande sécheresse.

 

Elle occupe principalement le territoire de la commune de Paimpont, mais s'étend également sur des communes limitrophes telles Guer et Beignon au Sud, Saint-Péran au Nord-Est et Concoret au Nord.

 

 

Géographie

 

La relative altitude du massif forestier contribue à lui donner un climat proche du climat océanique rencontré sur les côtes du Finistère.

 

Ce régime où dominent les vents d'Ouest et de Sud-Ouest porteurs de nuages et de précipitations régulières favorisent la végétation; le surplus d'humidité alimentant les nombreux ruisseaux occupant les fonds de vallons, avant d'aboutir dans la rivière de l'Aff, puis de la Vilaine aux environs de Redon (Sud du département).

 

De la partie occidentale appelée Haute forêt (dont le point culminant est à 258 mètres), l'altitude diminue régulièrement, offrant des points de vue vers le département du Morbihan, dont on retrouve les équivalents, au Nord, sur la commune de Mauron, porte des Côtes-d'Armor.

 

C'est la route des Forges à Concoret au Nord, passant par le bourg de Paimpont qui délimite la Haute forêt et la Basse forêt, toutes deux d'étendues comparables.

 

 

Gestion

 

La forêt appartient principalement à quelques propriétaires qui l'entretiennent et l'exploitent pour le bois et la chasse. 

Seule une petite partie (10 %), située au Nord-Est, est domaniale et gérée par l’Office national des forêts (ONF).

 

Cette situation empêche une libre circulation dans la forêt, et ce même aux abords du bourg et de son étang.

 

Les propriétaires ont cependant signé une convention autorisant la fréquentation, du 1er avril à la fin du mois de septembre, de sentiers de randonnée empruntant certaines lignes ou sentiers de la forêt.

 

 

Règlementation

 

Parmi les attributions des gardes-forestiers figure la surveillance des comportements répréhensibles, au premier rang desquels se trouvent les départs de feux, mais aussi la circulation inadéquate de chiens, directement nuisibles au gibier.

La cueillette des champignons, sans être absolument interdite, ne peut guère être plus qu'un agrément complémentaire à la promenade elle-même, localement tolérée.

 

De par son importance avant la Révolution française, la forêt fut sous le joug d'une juridiction royale appelée Maîtrise des eaux et forêts, les juridictions seigneuriales traditionnelles ne s'occupant pas de la gestion forestière.

 

 

Histoire

 

La forêt a été exploitée à plusieurs reprises pour les besoins de construction de la ville de Rennes, au XVème siècle en particulier.

 

Ainsi, en 1419, 80 arbres vendus par les paroissiens de Plélan et de Coganne sont abattus (en 187 journées de travail) et acheminés à Rennes par vingt-deux charretiers.

 

La forêt fut ensuite surexploitée pour les besoins des forges.

 

La Révolution française donne lieu à une reprise des défrichements des bois et forêts suite au partage des boisements communaux.

 

Aussi en 1804 le préfet du département, Mr Borie écrivit : « La forêt de Painpoint est la plus étendue (du département) (...) Les pillages des usagers l'ont laissée dans un état de dégradation qui ne suffit plus aux forges; les acquéreurs se sont empressés de détruire beaucoup de futaies et d'avenues dépendant des anciennes propriétés des émigrés ».

 

Il ajoute que « Les landes de ce département sont de vastes plaines incultes et sauvages, couvertes de bruyères... Elles furent jadis des forêts. On en enlève la terre végétale, et on laisse à nu le roc ou une couche de glaise compacte et inculte à laquelle le laps d'un siècle ne rendra pas la végétabilité (...) Les chèvres menacent les taillis et les clôtures d'une entière destruction ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1875-1938 : le Domaine de Paimpont

 

En 1875, la forêt est achetée au Comte de Paris par un armateur et industriel nantais, Louis Levesque, " pour le repos et l'agrément ".

 

Le nouveau propriétaire crée le Domaine de Paimpont et fait marquer la tenue (veste en velours de couleur verte) et les outils des gardes, mais également l'équipage de vénerie, puisque des chasses à courre au sanglier sont organisées, notamment avec la meute renommée du Comte de la Rochefoucault.

Chasses à courre au chevreuil également, avec la meute du Comte de Pontavice.

 

Entre les deux guerres mondiales, la forêt fait partie du terrain de chasse du Duc de Westminster.

 

« JAMAIS JE N'OUBLIERAI PAIMPONT » est le devise du domaine gravée sur les boutons de l'équipage de vénerie, autour d'une tête de chevreuil de profil.

 

 

L'extraction du minerai de fer 

 

Le minerai de fer utilisé aux Forges provenait de la Gelée, site à proximité du bourg de Paimpont.

 

Les ouvriers venaient de villages souvent éloignés, « certains faisant plus de quinze kilomètres tous les jours ».

 

Une autre minière à ciel ouvert, celle de l'Étang bleu, fut exploitée pour alimenter les usines du nord de la France.

 

Sur une hauteur d'une quarantaine de mètres, des ouvriers détachaient à la pioche des blocs que d'autres chargeaient dans des wagonnets poussés sur leur rail, au bas d'une des rampes, où un système de treuil électrique (alimentée par une génératrice couplée à une machine à vapeur) prenait le relai pour les amener au niveau du sol.

 

Là, le minerai était introduit dans des laveurs où de l'eau sous pression le débarrassait de sa terre.

 

Une voie ferrée traversant la forêt vers le nord permettait le transport du minerai jusqu'à la gare de Mauron.

 

Dans un premier temps, l'eau boueuse fut déversée dans le proche étang de Paimpont par une canalisation, mais après quelques années et le mécontentement grandissant des riverains de l'Aff d'en voir l'eau devenue totalement impropre à leur consommation, de nombreuses procédures contraignirent la direction à abandonner ce procédé…suite  à quoi l'eau de l'Aff resta néanmoins teintée de jaune plus de dix ans.

 

L'épuisement du gisement ferrugineux, associé aux difficultés de l'eau de lavage, aboutit à la décision d'arrêter l'exploitation de la mine; ce qui sonna le glas de l'activité industrielle locale.

 

Dans les années 1990, un projet de barrage sur l'Aff pour l'approvisionnement de la région rennaise suscita l'émotion et une forte mobilisation, ledit projet fut donc abandonné.

 

 

Activité touristique et lieux remarquables

 

La forêt, privée, est à apprécier pour sa beauté, sa nature et/ou sa dimension légendaire.

 

La circulation sur les routes offre déjà moult opportunités, ainsi la route principale entre Plélan-le-Grand et le bourg, qui ne manque pas de charme.

 

Il se visite dans la forêt de Paimpont un certain nombre de monuments et curiosités légendaires.

 

La forêt et ses environs sont exploités, en particulier d'un point de vue touristique, pour faire vivre la légende apparue au milieu du XIXème siècle identifiant la forêt de Paimpont à celle, imaginaire, de Brocéliande.

 

C'est ainsi que Paimpont appartient à la communauté de communes de Brocéliande, elle-même regroupée au sein d'une structure supra-intercommunale nommée le Pays de Brocéliande.

 

 

Paimpont et ses environs :

 

Paimpont est un village d'environ 1 600 habitants situé au centre de la forêt.

 

Située au bord du lac de Paimpont, son abbaye fut construite au XIIIème siècle sur l’emplacement d’un prieuré fondé en 645 par Judicaël, roi de Domnonée.

 

C'était à l'origine un monastère bénédictin, mais elle fut dès le XIIIème siècle habitée par des chanoines; jusqu’à la Révolution.

 

De style gothique médiéval (les murs, les ouvertures, le baptistère, la chapelle du St-Sacrement et la voûte), l'abbatiale présente quant à elle un décor intérieur (chaire, statues, autels-retables) de style baroque du XVIIème siècle.

 

La sacristie contient le trésor de l'abbatiale composé d’un Christ en ivoire (XVIIème siècle), et d’un reliquaire (XVème siècle) offert par la duchesse Marguerite de Bretagne, mère de Anne de Bretagne, lequel contiendrait un radius de St Judicaël.

 

Un peu plus loin se trouve l'étang du Pas du Houx, au Nord-Est de Paimpont.

 

Avec ses 80 hectares, il est le plus grand étang de la forêt de Paimpont, riche d’une faune et d‘une flore remarquables.

 

Sur ses rives se font face les châteaux de Brocéliande et du Pas-du-Houx, construits au début du XXème siècle, le premier pour Joseph Guillet de la Brosse, le second pour sa soeur Cécile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les forges de Paimpont

 

Les forges de Paimpont sont situées au Sud de la forêt, près d'un lieu légendaire nommé "Pont du Secret".

 

Elles furent créées en 1653 par Jacques de Farcy et François d'Andigné après qu'ils eurent acquis une partie du fief de Brécilien.

 

Vers 1800, ces forges fabriquaient en moyenne 500 tonnes de fonte et 360 tonnes de fer.

 

Autour de 1820, afin de lutter contre la concurrence étrangère, les forges de Paimpont entamèrent une phase d'agrandissement et de modernisation.

 

Ce tournant technologique se matérialise, en 1831, par la construction d'un laminoir à quatre fourneaux à réverbère, trois paires de cylindres et un atelier de moulerie avec deux fours à réverbère.

 

Alors que l'établissement connaît son apogée durant les années 1850-1860, où la production triple, le déclin se fait rapidement sentir, et es hauts fourneaux s'éteignent en 1866 (l'activité reprendra ensuite de 1872 à 1884).

 

En 1873, M. Lévêque, armateur nantais, achète l'usine; ses descendants sont les actuels propriétaires.

 

Seul subsistera, jusque 1954, un atelier de construction mécanique.

 

Les forges de Paimpont comptaient parmi les plus importantes et les plus réputées de Bretagne, concurrençant par leur qualité les meilleurs fers de Suède ou d’Espagne.

 

De cette époque où brilla son Industrie subsistent le village des Forges, le château des maîtres des Forges ainsi qu’une chapelle.

 

BRETAGNE

Forêt de Paimpont

Le château de Comper

 

Le château de Comper se situe au nord de la forêt de Paimpont, à deux kilomètres à l'Est du bourg de Concoret.

 

L’opinion commune voulant que le nom de Comper soit lié au breton kemper qui signifie « confluent », se voit aisément démentit  par le fait qu’il n’existe là aucun confluent.

 

Un énorme barrage de retenue retient par contre les eaux de l’étang de Comper, et il semble plus avisé de se référer à l’ancien français (XIIème siècle) combre, « barrage » (du gaul. comberros « barrage ») pour expliquer ce toponyme.

 

Comper aurait appartenu à Salomon, roi de Bretagne (IXème siècle), mais le château n'entre véritablement dans l'histoire qu'avec les barons de Gaël-Montfort, dont le premier fut Raoul, compagnon de Guillaume le Conquérant avec lequel il combattit à Hastings.

 

Dès le XIIIème siècle, Comper fut considéré comme l'une des plus fortes positions de Haute Bretagne, et fut le théâtre de nombreux combats, suite auxquels il passa aux mains de plusieurs familles.

 

Le château, à l'origine à peu près carré, se composait de quatre tours d'angle, reliées entre elles par de hautes murailles.

 

À la porte d'entrée se trouvaient une herse et un pont-levis.

 

Aujourd'hui, un chemin enjambe les douves asséchées par le manque de pluie et le domaine est passé de l'histoire à la légende puisque le château abrite les expositions du Centre arthurien.

 

Le Grand Étang est associé au lac de la fée Viviane, qui cache aux yeux des curieux le château de cristal construit par Merlin pour sa belle élève.

 

 

Le tombeau de Merlin et la fontaine de jouvence

 

Au Nord de la forêt se trouve le tombeau de Merlin.

 

Ce monument est le vestige d'une ancienne allée couverte néolithique ayant été détruite en 1894, suite à des fouilles et dont il ne reste aujourd'hui plus que deux dalles de schiste rouge, perpendiculaires, adossées à un vieux houx.

 

De nos jours, de nombreuses personnes vouent un culte à ce monument en y déposant un mot adressé à Merlin (généralement un souhait que l'on désire voir exaucé) ou un objet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D'après la légende, après l'avoir séduit Viviane emprisonna Merlin dans une prison invisible, puis l'enferma dans un tombeau : Merlin s'étant allongé dans une fosse, la fée fit rabattre sur lui deux énormes pierres.

 

La fontaine de Jouvence (ou plutôt la fontaine dite de Jouvence) est un modeste trou d'eau situé près du tombeau de Merlin.

 

Autrefois, lorsque les croyances populaires étaient fortement liées aux rythmes des saisons et à la Nature, le recensement des enfants nés pendant l'année se faisait proche des fontaines où, à la date du solstice d'été (21 juin), ces enfants étaient présentés aux grands prêtres afin qu'ils puissent être lavés et inscrits sur le "marith" (registre).

 

Les enfants qui n'avaient pu être présentés au recensement de l'année étaient ramenés l'année suivante et inscrits comme nouveau-nés de la nouvelle année, se trouvant ainsi rajeunis d'un an.

 

Ceci est peut-être à l'origine de l'appellation "fontaine de jouvence".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les autres arbres remarquables rencontrés au sein de la forêt sont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Val sans Retour

 

Le Val sans Retour est situé près de Tréhorenteuc, à l'Ouest de Paimpont.

 

C'est le lieu le plus réputé de la forêt.

 

Le Val sans Retour est une vallée encaissée très contrastée par ses paysages, creusée profondément dans le schiste rouge (c’est le minerai de fer qui donne au schiste sa couleur rouge; ce même minerai faussant les boussoles des randonneurs).

 

Selon la légende, Morgane la fée, demi-sœur du roi Arthur, trahie par son amant, décida de retenir prisonniers dans ce val tous les chevaliers infidèles.

 

Seul le chevalier Lancelot, fidèle à la reine Guenièvre, put rompre l’enchantement, échapper au sortilège et délivrer les chevaliers.

 

On y trouve aussi le Miroir aux Fées, un lac dans lequel cinq fées vécurent en se jurant les unes aux autres qu'elles ne regagneraient pas la surface, jusqu'au jour où l'une d'entre elles tomba amoureuse d'un mortel.

 

Les autres fées, voyant cela, décidèrent de tuer l'homme.

Devinant à son retour ce que les autres avaient fait, la fée les tua et retourna dans le lac.

 

Désormais, lorsqu'une fée voulait lire l'avenir, elle devait payer un droit avec un grain de blé.

 

Le nom de miroir a été donné au lac car la forêt qui l'entourait était tellement dense que le vent n'y passait pas, rendant la surface de l'eau tout à fait immobile.

En septembre 1990, la forêt de Paimpont a brûlé durant cinq jours, détruisant 600 hectares.

 

Après cette catastrophe, les dons ont afflué de toute la France pour en financer le nettoyage et la replantation.

 

Pour marquer cet évènement, l'artiste François Davin a créé l'Or de Brocéliande, souvent appelé Arbre d'Or.

 

C'est un châtaignier doré à la feuille d'or (90 grammes d'or le recouvrent), entouré de cinq arbres noirs qui symbolisent la forêt brûlée ainsi que toutes les forêts détruites par la négligence ou le profit.

 

L'or symbolise l'immortalité, notamment celle de la forêt.

 

Il fut installé au bout de la digue du Miroir aux Fées le 10 août 1991.

 

L'artiste a voulu évoquer les bois d'un cerf des anciennes religions et qui symbolise Merlin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tombeau du Géant

 

Nous sommes en plein cœur de la forêt près du Val sans Retour et de l'hotié de Viviane.

 

Des fouilles menées en 1982 par l'archéologue Jacques Briard mirent à jour une occupation très ancienne du site.

 

Les seules trouvailles matérielles furent des tessons de poterie de l'âge du bronze et un fragment de lame en silex.

 

Le monument mégalithique "Tombeau du Géant" appelé aussi "Roche à la Vieille" est constitué de trois ou quatre menhirs dressés il y a 5000 ans.

 

Trois menhirs furent réemployés à l'âge de bronze (il y a environ 3500 ans) comme coffre funéraire ; le quatrième est au sol à une dizaine de mètres. Autrefois recouvert d'un tumulus de terre, le site est par ses dimensions impressionnantes surnommé "Tombeau des Géants".

 

On raconte d'ailleurs qu'il s'agit de la tombe d'un géant vaincu par les Chevaliers de la Table ronde.

 

 

L'hotié de Viviane

 

L'hotié de Viviane (ou maison de Viviane) est situé près du Val sans Retour, un peu plus loin en s'enfonçant dans les sous-bois, à 191 mètres d'altitude.

 

Appelé aussi Tombeau des Druides, c'est un mégalithe datant de 2500 av. J.-C.

 

De nombreuses fouilles y ont été faites, ayant permis la mise au jour de nombreux objets anciens comme une hache polie en dolérite, des tessons de poteries, des éléments en silex, des pointes et des bijoux rudimentaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Jardin aux Moines

 

La légende dit qu'autrefois les seigneurs et les moines de la région passaient leur temps à ripailler.

 

Un jour Saint Méen les surprit sur la lande et les somma de se confesser et de cesser leurs orgies, ce dont ils n'eurent cure.

 

La punition divine ne fut pas longue, ils furent aussitôt changés en pierres à l'endroit même de leur péché.

 

Ce lieu n’est pas mentionné dans les légendes arthuriennes, mais c'est un site spectaculaire de la forêt.

 

Situé à Néant-sur-Yvel, il est aussi appelé "Jardin aux tombes".

 

C'est en fait un site mégalithique daté de 3000 à 2500 avant notre ère.

 

Il donne l'impression d'avoir été construit en deux étapes ; et reste une énigme quant à son utilisation.

 

C'est un des nombreux tertres tumulaires présents dans cette région : long de 27 m sur 5 ou 6 m de large, il est constitué de 27 blocs de schiste rouge et de quartz.

 

Il a été fouillé en 1983 sous la direction de M.J. Briard, démontrant l’activité d'un petit groupe de chasseurs il y a 7000 à 8000 ans.

 

 

Le château de Trécesson

 

Situé en dehors de la commune et de la forêt, immédiatement dans son prolongement au Sud-Ouest, le château de Trécesson fut reconstruit, dans son état actuel, au XVème siècle.

 

Il appartenait à la famille de Trécesson, illustrée par plusieurs connétables de Bretagne.

 

Il resta dans la famille jusqu'en 1773 puis passa aux mains des Le Preste de Châteaugiron par le mariage de René-Joseph Lepreste avec Agathe de Trécesson.

 

Pendant la Terreur, le député girondin Defermon y resta caché plus d'un an.

 

Acquis ensuite par un payeur aux armées, M. de Sivry, celui-là même qui est inhumé sous le mausolée de la chapelle Saint-Jean, il fut affecté pendant la restauration à l'École d'Agriculture du Morbihan.  Il est actuellement la demeure du comte de Prunelé.

 

Une légende tenace dans la région se rattache au château de Trécesson, celle de « la Dame blanche de Trécesson », qui raconte qu'au XVIIIème siècle, une jeune mariée y fut enterrée vivante le matin même de son mariage.

Un chasseur vit la scène, mais quand il déterra la jeune femme, elle était morte…et hanterait depuis le domaine.

 

Les arbres remarquables

 

La forêt de Paimpont abrite plusieurs arbres remarquables.

 

Le plus célèbre d'entre eux est un vieux chêne âgé d'environ 1 000 ans et faisant plus de 9 mètres de circonférence : le chêne de Guillotin.

 

Il est situé entre Concoret et Tréhorenteuc.

 

Selon la légende, un prêtre réfractaire nommé Pierre-Paul Guillotin s’y réfugia pendant la Révolution française.

 

Il continua à administrer sacrements et bénédictions dans la région, et rédigea un précieux journal des événements révolutionnaires.

 

Un autre chêne célèbre de cette forêt est situé près du tombeau de Merlin, il est nommé "chêne des Hindrés" et mesure environ 5 mètres de circonférence.

La forêt de Paimpont, parfois identifiée à la forêt de Brocéliande, est une forêt française située dans le département de l'Ille-et-Vilaine, en Bretagne, à environ 30 km au Sud-Ouest de Rennes.

 

D'une surface de 9 000 hectares, elle fait partie d'un massif forestier plus large couvrant les départements voisins du Morbihan (avec le camp de Coëtquidan) et des Côtes-d'Armor, pour s'étendre sur une surface totale de 19 500 ha environ.

 

 

Présentation

 

Paimpont est une petite ville d'environ 1 600 habitants bâtie au bord d'un vaste étang situé au centre de la forêt, domaine privilégié des légendes bretonnes et celtiques.

 

Les 7 000 hectares de bois qui entourent Paimpont sont les restes d'une futaie plus dense et beaucoup plus étendue dans laquelle sont localisés par le folklore maints épisodes des aventures de la Table Ronde et de la légende arthurienne.

 

On l'appelait Brécilien au XVème siècle; on la désigne en breton sous le nom de Brec'helean.

 

 

La fontaine de Barenton

 

La fontaine de Barenton (de l'ancien nom Bellanton,  XVème siècle) est un lieu modeste mais néanmoins pittoresque de Paimpont.

 

Située à l'Ouest de la forêt, près du hameau de la "Folle-Pensée", elle est assez difficile d'accès.

 

Les légendes associées à ce lieu sont nombreuses.

 

Selon une d'entre elles, c'est là que Merlin rencontra Viviane et l'eau de cette fontaine aurait le pouvoir de guérir les maladies mentales.

 

La coutume veut aussi que les jeunes gens en quête de mariage visitent la fontaine.

 

Les filles y jettent des épingles pour la faire sourire et les garçons y cherchent le reflet de leur fiancée.

 

C'est aussi ici que Yvainle Chevalier au Lion décrit par Chrétien de Troyes, défia le Chevalier Noir, gardien de la fontaine.

 

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